À propos

Ce site vous apprend à maîtriser le mandarin grâce aux neurosciences et à l’anthropologie.

Vous avez un lien avec la Chine et vous voudriez vraiment parler chinois.

Avec l’économie florissante de la Chine, les cours qui vous promettent de parler chinois rapidement et sans aucun effort, il y en a un bon paquet.

Mais est-ce que vous avez déjà remarqué qu’après autant de temps passé à apprendre, vous ne savez toujours pas distinguer les tons à l’oral (donc comprendre) ?

Et dès que vous devez vous servir de votre chinois dans la vie réelle, il semble que vous avez oublié la moitié de ce que vous avez appris ?

C’est normal.

La raison, c’est que la majorité des conseils dans les langues et particulièrement en chinois sont très superficiels.

Par exemple :

  • 100 phrases indispensables en mandarin
  • 3 conseils pour parler chinois couramment
  • Faites des cartes mémoire
  • En Chine, quand on offre un cadeau, il faut le tenir à deux mains

En réalité, toutes ces petites tactiques sont cool, et même parfois utiles ! Mais il faut cesser de se mentir à soi-même :

Vous n’allez pas converser (intelligemment) dans une langue millénaire avec 100 phrases.

Certains l’ont compris, alors ils prêchent ce qui peut sembler logique :

  • Va en Chine, tu absorberas la langue sans effort, l’immersion il n’y a que ça de vrai !

Alors comment expliquez-vous que beaucoup d’expatriés même après 20 ans en Chine sont à peine capables de communiquer avec un taxi et demander où sont les toilettes ?

Comme dirait Jean-René du PMU : « Si c’était aussi facile, tout le monde le ferait ».

Il a raison.

Si vous voulez avoir un résultat crédible (avoir une conversation agréable et tisser des liens avec les gens), dans une langue aussi distante que le chinois, vous devez l’apprendre avec un système efficace et spécialisé.

C’est ce que j’appelle une DIDACTIQUE SPÉCIFIQUE.

Par exemple :

  • Comprendre les mécanismes de la mémoire
  • Utiliser une méthodologie spéciale aux particularités de la langue chinoise
  • Développer une autonomie d’apprentissage
  • Garder la motivation et la discipline pour étudier tous les jours
  • Connaître les principes qui soutiennent les codes culturels chinois

Ce genre de connaissances et d’approche est rare – et c’est une bonne chose.

Cela signifie que les autres apprenants ne font pas l’effort de les apprendre et les adopter.

Ce qui vous distingue de la foule et vous ouvre des opportunités, personnelles et professionnelles, que d’autres pourraient manquer.

Encore mieux : elles sont basées sur les fondements de la culture chinoise et les processus naturels du cerveau, qui eux ne changent pas.

Contrairement à tous les « hacks de langue » et les « secrets de polyglottes » (qui perdent de leur efficacité en peu de temps), le fonctionnement du cerveau est une approche solide.

C’est une bonne nouvelle car si vous comptez utiliser le chinois dans votre vie et le conserver sur le long terme, c’est extrêmement bancal de tout construire sur des « petites astuces » et des « hacks »…

Au moment d’utiliser votre mandarin, le trou noir ! Énormément de difficulté à trouver quelque chose à dire ou comment l’écrire et la moitié des règles de grammaire apprises ont disparu.

En revanche, si votre acquisition du chinois est basée sur les processus cognitifs avec une connaissance culturelle adéquate, vous pouvez être assuré que le fonctionnement de votre cerveau et les rituels chinois ne vont pas prêts de disparaître.

C’est pour ça que je suis obsédé par les connaissances en didactique spécifique :

1. Elles sont rares – donc elles vous donnent un avantage sur les autres.

2. Elles ne changent pas – donc vous savez que vous serez toujours efficace et sur le long terme quelque soient les nouvelles apps ou manuels à venir.

MON HISTOIRE

J’ai commencé à apprendre le chinois en 2003, j’avais aux alentours de 20 ans. J’ai appris que la culture chinoise avait influencé l’ensemble du continent asiatique. Du coup, j’ai fait une initiation de thaïlandais en 2007.

De coréen en 2019.

Commencé à apprendre le japonais depuis 2023.

Ça veut dire que j’ai passe ma vie d’adulte captive par un sujet : Comment vraiment maitriser le chinois et son rapport avec les autres langues.

Et hop ! Vous venez de comprendre pourquoi mon site s’appelle « Langues Extrême-Orient ».

Pour moi, le mandarin n’a jamais été « juste une opportunité à saisir car la Chine explose économiquement ».

Il n’y a pas de mal à ça, bien entendu – mais pour moi, dès le début, la langue et la culture chinoises ont été des passions plus profondes.

Par la suite, le fait de parler mandarin m’a ouvert des opportunités et pénétré des endroits que je n’aurais jamais imaginés, cela a réellement changé ma vie. Mais surtout, parler chinois a été le billet d’entrée pour apprendre de cette culture qui m’a enseigné des principes que j’ai utilisés pour devenir :

  • Ambassadeur de marque pour la première marque d’armagnac de France
  • Partenaire d’entraînement de maître du kung-fu de la mante religieuse en Chine
  • Conférencier à l’école de stylisme ESMOD à Lyon
  • Coach privé de tango de milliardaire hongkongais
  • Acteur dans des films et séries en Chine

L’itinéraire qui m’a amené à ça n’a pas été aussi glamour :

1984 née dans une famille où se côtoient l’allemand, le polonais et l’anglais, on ne m’a jamais parlé que français à la maison, voilà comment laisser filer une opportunité.

1989 « La fureur du dragon » de Bruce Lee éveille ma fascination pour la culture asiatique. Je veux apprendre le Kung-fu, il n’y a pas de club dans ma ville, le plan tombe à l’eau, je fais passer ma frustration en me noyant dans la lecture de manga.

1996, ma mère m’inscrit dans un club de karaté sans mon accord. Contre toute attente, au cours d’essai je tombe amoureux de la discipline, ce jour change ma vie à tout jamais ! Qu’il vente ou qu’il neige, je ne rate aucun cours.

2002 mon meilleur ami s’inscrit en fac d’études orientales, je me fais une copine chinoise et mon nouveau voisin de palier vient du Liaoning. Le destin me fait des appels de phare, j’achète une méthode de chinois et je commence à étudier en autodidacte.

2003 mon bac en poche, je rentre en fac anglais-chinois alors que j’ai toujours été mauvais en langues, je suis déterminé à faire tous les efforts possibles pour réussir.

2004 Je rate mon année, cela prouve que les efforts ne suffisent pas quant à la base on a une mauvaise méthode. Je redouble et me réinscris à la fac mais seulement de chinois.

2006 Armé d’un dictionnaire, je traduis mot par mot, page par page pendant des semaines un livre qui n’a que la version anglaise. Finalement l’exercice a été profitable, je peux lire couramment l’anglais maintenant. Première grande différence avec le chinois.

2007 je fais des démarches pour obtenir des bourses d’études pour la Chine ou Taïwan, mais je me fais bloquer par certains profs de mon département à qui mon profil ne revient pas.

2008 comprenant que je n’aurai jamais gain de cause, je prends le taureau par les cornes et je décide de faire appel à d’autres organismes et de taper à toutes les portes. Je tombe sur un programme encore au stade embryonnaire et j’obtiens une aide financière pour partir. Chine me voilà.

2009, pour fêter mon diplôme universitaire, je pars danser et enseigner la salsa dans 8 pays d’Europe pendant l’été. L’anglais me sert à faire des contacts et le chinois à retrouver mon chemin dans les rues. L’anglais et le chinois sont les deux langues qui me servent pendant mon voyage.

Septembre, j’arrive à la fac de Xi An, après 2 heures de cours je ne comprends pas un seul mot. Pas loin de remettre ma vie en question, au même moment mon voisin de classe me confie qu’il est complètement paumé. Je commence des recherches pour trouver des moyens d’apprendre plus efficacement.

2010, je décroche un emploi à Shanghai en faisant levier sur des aspects culturels, je deviens le premier employé étranger de la boîte.

2011 j’entame une carrière dans l’import-export, j’esquive de me faire kidnapper et de perdre mon plus gros client de l’époque grâce à mon chinois rudimentaire. Apprendre tous les registres langagiers apparemment ça sert.

2012 bien que les Chinois me donnent de la face en me disant que mon mandarin est excellent, je me fais vite mettre de côté lors des échanges un peu sérieux, pire je me fais voler des clients que j’ai démarchés à cause de mon manque de compétences linguistiques. Je dois continuer à étudier mais comment trouver le temps quand on a une vie professionnelle à côté ?

2013 en cadeau pour avoir souscrit à leur carte, Air France m’offre un sur classement en business class. Mon patron français jaloux me fait du chantage pour échanger de place avec lui et me dit que je ne devrais pas être payé autant que sa secrétaire qui parle espagnol. Quelques mois après m’être fait virer, je me mets à mon compte et des sociétés chinoises me rappellent car je parle leur langue et comprends leur mentalité. Dans la foulée, ils me signent les plus gros contrats que j’ai jamais faits. Je crois que j’ai bien fait d’apprendre le mandarin.

2014 je trouve un expert du microbiote dont le seul rendez-vous est dans 8 mois alors que je perds du sang tous les jours… Je me faufile dans son service et en glissant quelques mots de shanghaïen, j’obtiens un rendez-vous pour la semaine d’après.

2015 Le réalisateur de la série 亲爱的翻译官 explose de rire quand je récite mon texte devant la caméra, je manque de fluiditéé car je ne comprends pas tout ce que je récite. La leçon est claire, l’immersion ne fait pas tout, le chinois est une langue qui doit s’éétudier.

2019 je décide de faire un semestre intensif de chinois à l’université de Shanghai une décennie après avoir quitté les bancs de l’école, pour voir si la maturité m’aidera à saisir quelque chose qui m’aurait échappé. Après une brève accélération dans mon niveau je recommence à stagner, je viens de comprendre les points forts d’apprendre en autodidacte.

2020 Le Covid paralyse la planète et tant qu’à tuer le temps je décide de terminer mon master que j’avais laissé en plan 11 ans plus tôt. Je suis le premier en France à déposer une étude sur le speech shadowing avec caractéristique chinoise. Mon approche de l’apprentissage du chinois m’ouvre les portes de plusieurs centres de recherche en linguistique à l’international.

2021 pour être admis dans un MBA en Chine il me faut passer un test de chinois. Je décide de tenter l’examen depuis la Hongrie. Résultat : je suis admis haut la main et frôle la note maximale. Pas mal quand on a que 40 jours de préparation au lieu des 9 mois recommandés.

Mais à tout ça, il y a un point que vous devez savoir car cela va affecter votre propre apprentissage du chinois : votre cerveau est plus performant que le mien.

Alors que j’étais déjà en Chine et censé profiter des plus belles années de ma vie, courant 2013 je perds du sang tous les jours, beaucoup de cheveux, plus de 20 kilos en quelques mois et l’hôpital n’a aucune idée de ma pathologie. On me dit d’apprendre à vivre avec alors que ma condition continue de se détériorer mois après mois. Finalement c’est 10 ans plus tard, après avoir visité des dizaines de médecins et proche d’une colectomie qu’un diagnostic est finalement posé : maladie auto-immune incurable.

On peut stabiliser la maladie mais on ne peut pas la soigner ni récupérer les 23 kilos que j’ai perdus. Parmi les symptômes journaliers, cela influe sur mon sommeil (5h par nuit en moyenne) et crée une inflammation dans tout le corps qui m’empêche d’utiliser mon cerveau à ses capacités normales. Je mémorise donc moins bien et moins vite qu’une personne ordinaire.

Sachant que dans mon milieu professionnel les langues sont importantes, il me fallait trouver des solutions pour conserver mon outil numéro 1. C’est alors que j’ai fait des recherches approfondies dans tous les domaines scientifiques qui pouvaient m’aider à pallier à ma condition médicale et améliorer mes facultés de mémorisation. Et j’ai fait de belles trouvailles.

Quand j’ai enseigné certains principes à des amis, les résultats ne se sont pas fait attendre.

En m’appuyant sur les sciences et ce que j’avais appris en Chine, je ne pouvais pas me tromper. On peut y arriver et ça fonctionnera pour vous aussi.

Alors jusqu’où voulez-vous aller avec votre chinois ?

Que vous soyez débutant ou avancé, je vous recommande de télécharger l’ebook écrit pour vous, cela permettra de partir sur de bonnes bases et/ou de combler certains trous.

Tournage avec la vedette Yang Mi, je joue son patron.

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