Acquérir une langue intuitivement avec “l’ Approche Naturelle”

Est-il possible d’apprendre le chinois, japonais ou le coréen de manière ludique et plaisante sans une instruction formelle ?

Peut on apprendre une langue lointaine de manière plus intuitive sans que ça devienne une corvée ?

Plus jeune j’avais un ami qui avais surnommé notre professeur d’anglais « le somnifère ». Je crois que ça résume toute l’ambiance des cours de langue pendant les années collège/lycée…

Depuis un moment j’ai entendu parler de l’approche naturelle, une manière d’apprendre les langues étrangères de manière plus efficace, plus dynamique et qui va à l’encontre de tout ce qu’on enseigne depuis des décennies. En plus on peut en bénéficier gratuitement si on veut, alors pourquoi s’en priver? découvrons la ensemble!

Acquérir ou apprendre une langue ?

Avez-vous entendu parler de “l’hypothèse des entrées” ? Il s’agit d’un concept émis par des linguistes Canadiens dans les années 1970 et rendu plus populaire dans la communauté linguistique par Stephen Krashen. Le concept fondamental de cette hypothèse est la différence entre « l’acquisition d’une langue » et « l’apprentissage d’une langue ». A première vu ça parait similaire mais il y a une différence gigantesque entre les deux :

L’acquisition est un processus « inconscient ».

C’est le fait d’apprendre sans s’en rendre compte, sans en être conscient. Dans le contexte de l’apprentissage d’une langue il s’agit de ne pas forcer les informations à rentrer dans notre tête, en respectant la vitesse naturelle d’absorption de notre cerveau.

D’après Krashen le concept d’acquisition garantirait un apprentissage plus rapide et plus durable d’une langue étrangère.

comment réagit le cerveau lorsqu'on apprend une langue intuitivement avec l’Approche Naturelle?

Pour donner un exemple. On dit que les enfants apprennent les langues comme des éponges, en réalité ça serait car ils acquièrent la langue en l’apprenant ‘‘spontanément’’.

En revanche, l’apprentissage lui, est un processus « conscient ».

Par « conscient » cela implique une démarche volontaire, celle d’apprendre.

‘‘Apprendre’’ c’est une mémorisation volontaire et consciente du vocabulaire ou des règles de grammaire pour rationaliser la langue. Donc ici la démarche mentale est totalement différente, c’est intentionnel.

La condition clef pour l’approche naturelle

Pour l’approche naturelle, il faut que certaines conditions requises soit présente pour que le processus puisse opérer.

La condition clef c’est : ‘‘la saisie compréhensible’’.

Une saisie compréhensible, c’est quand on voit ou on entend un mot pour la première fois et dont on ne connaît pas le sens, mais avec le contexte on arrive à déduire sa signification. C’est comme pour les enfants, car ils n’arrivent pas au monde avec le manuel de grammaire et les listes de vocabulaire monte en série dans leur tête.

C’est en observant le monde, en étant attentif aux gens autour d’eux qu’ils déduisent les rapports, les significations des mots et ils imitent ce qu’ils voient pour être inclus dans leur environnement.

Cependant il faut que le nouveau vocabulaire à apprendre soit dans une limite qui n’est pas trop éloigné de notre sphère actuelle de connaissance.

Par exemple : si vous faites vos premiers mots dans une langue et que vous êtes en train d’acquérir les noms des objets qui vous entoure dans votre environnement quotidien et qui vous servent à manger comme « couteau, fourchette, cuillère, etc. », il n’est pas encore temps d’apprendre les noms de émotions des rapports entre les gens comme : « perplexe, lucide, culpabilité, etc. »

La grammaire, vous perdez votre temps

Dans les concepts de l’approche naturelle, il paraît qu’étudier trop de grammaire à des effets contre-productifs. Quand on étudie trop la grammaire, lorsqu’on se retrouve en situation social d’échange, si ce qui arrive en premier dans notre tête c’est la grammaire, cela va ralentir et interférer la capacité de créer naturellement un discours.

Et nous en sommes la preuve vivante. En français avant de poser une question ou de répondre à quelqu’un, est ce qu’on se pose la question de savoir ou placer le verbe auxiliaire par rapport au COI ?

Non !

On ne réfléchit pas, on parle directement. Pensez-vous que vous pourriez parler aussi rapidement et naturellement si vous analysiez grammaticalement chaque phrase que vous dites ?

Donc on pourrait se demander comment les bébés apprennent la grammaire.

En fait les bébés n’apprennent pas la grammaire, ils l’absorbent naturellement. Les enfants parlent déjà leur langue natale avant de rentrer à l’école. Et même avant de savoir écrire. Nous sommes tous passé par là.

Tous les enfants du monde entier parlent intuitivement avant de savoir écrire, ce sont les concepts de l'approche naturelle

Pour ma part, les cours de grammaire à l’école primaire, ça n’a jamais changé ma langue. Je savais former des phrases, on nous apprenait seulement à identifier qu’est-ce qu’un COD, attribut du sujet, la fonction nominale de l’attribut de l’antécédent … … mais on savait déjà parler la langue, c’est juste qu’on ne savait pas la disséquer comme un prof de grammaire. (Je crois que les cours de grammaire du primaire ont surtout amélioré ma compétence en dessin pour passer le temps)

En réalité, les études de Stokes, Krashen,Kratchner, 1998 montrent que nous n’avons jamais vraiment appris la grammaire. La seule grammaire que nous connaissons vient de l’écoute et de la lecture qui sont les réels facteurs qui ont corrigé notre langage. Ainsi on devrait se concentrer sur obtenir un maximum a des entrées compréhensibles et petit à petit les structures grammaticales vont être assimile. C’est cette exposition répétée qui va permettre cette acquisition qui fait qu’on ne peut pas expliquer pourquoi on dit ça comme ça mais on sait que c’est la bonne formulation. Ce que les chinois appelle le 语感 (sensation de la langue).

Comment et où accéder à cette méthode ?

Si on jette un coup d’œil au rayon langues étrangères dans n’importe quelle librairie, on s’aperçoit vite qu’il y a une bonne centaine de méthodes différentes.

Or à la vue des éléments mentionnés au début de cet article, il serait mieux et plus efficace d’apprendre de la même façon que les bébés.

Donc y a-t-il une méthode qui prendrait en compte l’approche naturelle et la façon dont les bébés ou les enfants apprennent une langue ? Adapte à un public adulte ?

C’est ce que tentent de faire les enseignants de nouveaux courants basés sur l’approche naturelle.

Ainsi on a vu le jour de méthode comme le TPRS.

Mais récemment je suis tombé sur une vidéo du professeur Jeff Brown qui enseigne l’espagnol en Californie, où il a appris à parler l’arabe en 12 mois sans utiliser de manuel de grammaire et sans liste de vocabulaire. Il a fait ça uniquement en faisant des échanges linguistiques en face à face.

Voici le processus qu’il a suivi :

Comment s’y prendre

1ère étape : Apprendre ou acquérir ?

Comprendre la différence entre apprendre et acquérir. Sachant que vous en êtes déjà rendu ici dans cet article, j’imagine que vous avez lu les premiers paragraphes où j’explique la différence très clairement. Ce n’est pas seulement de la théorie, c’est indispensable pour comprendre le processus, comprendre les effets que ça va avoir sur vous et comment apprendre. Le reste c’est juste de l’organisation.

2eme étape : Oubliez la grammaire

N’étudiez pas la grammaire !

Ou pour ceux qui aiment la grammaire, attendez de parler déjà avec une certaine fluidité la langue cible, c’est dans cet ordre que les enfants apprennent.

Occasionnellement, si quelque chose bloque, jeter un coup d’œil à la règle qui concerne votre blocage et poser le livre. Pas plus de 1 ou 2 min par jour si vous voulez vraiment

Dans les concepts de cette approche, il y a une hypothèse qu’on appelle « monitor hypothesis » qui dit que si vous vous concentrez sur la grammaire, lors d’un échange a l’oral vous trop vous focaliser sur la grammaire et vous n’aurez pas les bénéfices qu’apporte une conversation aussi bien en termes humains qu’en matière de gain linguistique.

Donc pendant 1 an, mettez la grammaire de cote, et maximisez vos saisies compréhensibles.

3eme étape : Une classe en mode TPRS

Si c’est disponible dans votre ville base, essayez un cours base sur l’approche naturel ou des cours de TPRS(teaching proficiency through reading and storytelling ).

Dans ce genre de classe, le cours est organisé de la manière suivante :

-tous le cours est a 99% dans la langue cible

– pas de corrections, les gens parlent, l’essentiel est de se faire comprendre, le reste on va le réparer en vol.

-pas de grammaire (ça je crois que vous avez compris).

Si vous n’avez pas ce genre d’offre dans votre ville, on a une autre solution passez a l’étape quatre.

4eme étape : Sélectionner la langue

Choisissez la langue que vous voulez apprendre et renseignez vous le temps approximatif qu’il faut pour apprendre une telle langue.

Pour réaliser ce processus, le département d’État des États-Unis a établi une liste de langues et de niveaux de difficulté correspondants. Maintenant, cette liste est destinée aux locuteurs natifs de l’anglais mais l’anglais et le français étant tellement proche, je pense qu’on peut se fier à cette liste pour des Français natifs aussi.

Dans le niveau 1,

Vous trouverez les langues les plus faciles à acquérir. Dans le niveau un, vous avez :

L’espagnol, l’italien, le français, le portugais, le roumain, le néerlandais, le suédois et les langues africaines.

La raison pour laquelle ces langues sont si faciles pour les locuteurs anglais et français est qu’elles ont énormément de mot apparenté, c’est-à-dire des mots qui sonnent exactement comme l’équivalent anglais ou français. Par exemple, l’espagnol a beaucoup de cognates comme « bisicleta », « moto cicleta », « gorilla », etc.

Il en va de même pour le portugais, le roumain, le français, l’italien, qui ont plein de mots venant des mêmes racines.

Il faut environ 575 à 600 heures pour acquérir l’une de ces langues.

Et si l’on y réfléchit, c’est peu, vraiment peu. 575 à 600 heures, vous pouvez facilement le faire en un an. En fait, cela représente 11 heures par semaine, et 11 heures par semaine, ce n’est rien, absolument rien. Maintenant, pensez-y, si vous suivez un cours de langue de cinq unités et cinq heures dans votre université, lycée, etc., cela ne représente que six heures supplémentaires par semaine en dehors des cours, soit moins d’une heure par jour. C’est très facile.

Au niveau 2.

Le niveau deux concerne l’allemand, et selon le département d’État des États-Unis, il faudrait environ 750 heures pour acquérir l’allemand. Et d’après ce que j’ai entendu, l’allemand est un peu plus difficile en raison de sa grammaire, qui est un peu plus complexe que celle du roumain, du portugais ou de l’espagnol, par exemple.

Au niveau 3.

Au niveau trois, vous avez trois langues : le malais, l’indonésien et le swahili.

Il faudrait environ 900 heures pour acquérir l’une de ces langues. Et encore une fois, ce n’est rien, 900 heures en un an, ce n’est rien. Donc, sur une année, 900 heures, cela représente 17 heures par semaine, et c’est peu. Et encore une fois, si vous suivez un cours de langue de cinq heures et cinq unités, cela ne vous prendra que 12 heures par semaine en dehors des cours.

Au niveau 4.

Le niveau quatre concerne la majorité des langues sur Terre. C’est une liste énorme qui inclut des langues comme le vietnamien, le thaï, le tagalog, le hmong, le cambodgien, etc.

Il faudrait environ 1100 heures pour acquérir l’une de ces langues. Et ce n’est pas si mal. Cela représente 21 heures par semaine sur une année. Et encore une fois, si vous suivez un cours de langue de cinq heures en dehors des cours, cela ne vous prendra que 16 heures par semaine sur une année pour acquérir l’une de ces langues, soit un peu plus de deux heures par jour. C’est très peu de temps.

Au niveau 5.

Les langues les plus difficiles à acquérir pour un locuteur anglais ou français, sont le japonais, le chinois, le coréen et l’arabe.

Il faudrait environ 2200 heures pour acquérir l’une de ces langues.

5eme étape : trouver un « parent de langue »

C’est-à-dire quelqu’un qui va t’aider à acquérir la langue, quelqu’un qui parle la langue que tu veux apprendre et qui t’aidera à l’acquérir. Le meilleur endroit pour trouver ces personnes, en premier lieu, c’est la famille. Il se peut qu’il y ait quelqu’un dans ta famille qui parle la langue que tu veux apprendre. Ensuite, les amis. Tu as peut-être un ami qui parle la langue que tu veux apprendre, il y a de fortes chances que ce soit le cas. Et enfin, les collègues. Il est probable que tu aies un ou deux ou trois collègues qui parlent la langue que tu veux apprendre. Ce sont donc les meilleurs endroits pour trouver des personnes qui pourraient être ou seront tes « parents de langue ».

Maintenant, que faire si tu ne trouves pas suffisamment de personnes pour être tes « parents de langue » parmi ta famille, tes amis, tes collègues, etc. Une autre excellente ressource, ce sont les échanges linguistiques. Qu’est-ce qu’un échange linguistique ? Cela signifie que tu vas trouver des personnes avec qui tu vas échanger la langue que tu parles déjà. Dans la plupart des cas, si tu vis dans un pays francophone ce sera probablement le français. Donc, si tu parles français, tu vas échanger avec quelqu’un qui veut apprendre le français en échange de la langue que tu veux apprendre.

Comment savons-nous que l’approche naturelle fonctionne ?

Pendant les années 1970, une expérience a été réalisée à l’UCI ou UC Irvine.

Ils ont pris trois ou quatre cours d’allemand et ils ont enseigné la moitié des cours en utilisant des méthodes traditionnelles telles que la traduction grammaticale et l’enseignement explicite de la grammaire, etc. Ensuite, ils ont pris les autres cours d’allemand et ils les ont enseignés en utilisant l’approche naturelle.

À la fin du semestre ou de l’année, ils ont testé les étudiants et les résultats étaient stupéfiants.

Les étudiants de l’approche naturelle ont obtenu de meilleurs résultats à presque tous les niveaux. Les étudiants de l’approche naturelle se souvenaient de plus de mots et étaient capables de parler pendant une période plus longue.

un autre test

Plus récemment, un autre test a été réalisé par une enseignante nommée Dr. Beniko Mason. Le Dr. Mason est professeur d’anglais à Osaka, au Japon, et ce qu’elle fait, c’est qu’elle enseigne en utilisant l’écoute d’histoires.

L’écoute d’histoires est une forme merveilleuse de saisie compréhensible, donc l’approche naturelle, les histoires et l’écoute d’histoires vont tous de pair. Une fois de plus, le Dr. Mason a réalisé ce test en enseignant la moitié de ses cours en utilisant des méthodes traditionnelles, puis elle a enseigné l’autre moitié des cours en utilisant l’écoute d’histoires ou entrée/saisie compréhensible. Ensuite, elle les a testés après cinq semaines pour voir combien de mots ils se souviendraient et là encore, les résultats étaient stupéfiants.

Les étudiants de l’approche traditionnelle se souvenaient de 36 % des mots, tandis que les étudiants de l’écoute d’histoires ou de l’input compréhensible se souvenaient de 75 % des mots. C’est énorme, une différence de 100 %. Ainsi, au fil des années, de nombreux tests ont été réalisés, opposant l’approche naturelle à l’approche traditionnelle, TPRS, l’écoute d’histoires, etc. aux méthodes traditionnelles, et à chaque fois, l’approche naturelle, l’écoute d’histoires, l’input compréhensible ont remporté la victoire.

Et si j’essayais l’approche naturelle?

Dans ma vie j’ai quelques passions dont deux très importantes : le tango et l’Asie. Parler une langue asiatique supplémentaire enrichira mes connaissances et m’ouvrira sans doute des portes.

L'approche naturelle pourrait elle fonctionner pour les langues asiatiques?

J’ai envie de tenter d’apprendre une autre langue asiatique via cette l’approche naturel et la méthode de Jeff pour voir si j’aurai plus de facilité à l’assimiler que la première.

Cependant, apprendre une langue est une activité très intéressante mais qui demande du temps et de l’engagement, il va falloir que je m’organise.

Mon choix et comment je vais m’organiser ? :

  1. En 2018 je suis allé assister à un Congres de WCS à Séoul, c’était la première fois que j’allais en Corée et je suis tombé sous le charme. J’avais eu envie de commencer à apprendre, mais de retour en chine, je croulais sous de nouveaux projets et j’avais mis de coté. Récemment je rencontre pas mal de coréens, donc je me dis que c’est un signe, un coup du destin, donc cette fois je m’y mets vraiment !
  2. Donc première mission : Trouver des natifs Coréens pour faire des échanges linguistiques et avoir un maximum de ‘’saisie compréhensible’’.
  3. Ensuite trouver des ressources pour apprendre le système d’écriture Coréen car même si je vais centrer mon apprentissage via l’approche naturelle, je voudrais aussi savoir lire et écrire cette langue. Mon objectif est double : tester la fiabilité de cette approche et à la fin de ces 12 mois, être capable d’être 100% indépendant dans un environnement complètement Coréen. C’est a dire être capable de tenir une conversation de 20 minutes avec un Coréen natif.
  4. Si ça marche, je m’offre un voyage à Séoul a la fin du défi pour fêter ça.
  5. Afin de dégager du temps pour cette nouvelle activité, je vais devoir apprendre à mieux gérer mon temps. Je compte bien me procurer quelques ouvrages sur le sujet et les adapter a l’apprentissage des langues.
  6. Apprendre, apprendre, apprendre. On peut avoir les meilleures méthodes, le meilleur environnement mais si on ne passe pas à l’action, ça sert à rien. Donc apprendre et pratiquer sera le mot d’ordre.

Voilà pour le cadre.

Je souhaite démarrer le 1er décembre. Mais je commencerai dès que j’aurai trouvé au moins 2 personnes pour faire des échanges linguistiques avec moi. Ce qui me laisse une semaine pour lancer les recherches. En attendant, je continuerai de publier des articles sur le chinois mandarin.

ps: dans l’article j’ai mentionné le TPRS, dites-moi dans les commentaires si vous voulez que je vous fasse un article dessus ou si vous voulez en savoir davantage sur les concepts de l’approche naturelle?

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About the author

Initié aux arts martiaux dès l'âge de 11 ans et titulaire d'un master en langue et civilisation chinoises, il a vécu plus de 10 ans en Chine, où sa passion pour la langue et la pensée chinoises s'est développée. Convaincu que l'apprentissage du chinois diffère de celui d'autres langues, il a continué à se former en didactique spécifique au chinois et en sciences cognitives.
Convaincu que la vie mérite d'être vécue à son plein potentiel, il a décidé de vivre pleinement son expérience en Chine. Parmi ses nombreuses expériences, il a eu des rôles à la télévision et au cinéma dans des séries et des films chinois, participé à des compétitions de tango dans toute la Chine, et ouvert deux sociétés à Shanghai.
Aujourd'hui, il partage son expertise en aidant ses élèves à perfectionner leur maîtrise du chinois, tout en pratiquant le Taiji Quan et le Qigong lorsque qu'il n'est pas en cours.

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